Le 8 Mai 1945 correspond à la date de la répression sanglante des manifestations populaires qui se sont déroulées à Setif et à Guelma (Algérie) pour réclamer l'indépendance du pays et la libération du chef du Parti populaire algérien (PPA), Messali Hadj.
Ces massacres de Sétif qui ont fait plusieurs milliers de morts (chiffres variants entre 2000 et 45000 morts selon les algériens) sont passés inaperçus dans la métropole, focalisée sur la célébration de la capitulation de l'Allemagne. Le journal communiste L'Humanité en parle pour les qualifier « d'émeutes de sympathisants nazis ».
Cet événement est commémoré chaque année en Algérie.